L’incapacité des PME (petites et moyennes entreprises) à contribuer à la croissance de la République démocratique du Congo (RDC) ainsi que les difficultés purement techniques et celles organisationnelles et un accès limité au financement des jeunes préoccupent le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Afin de cerner, une bonne fois pour toute, ce qui se passe dans ce secteur vital de la croissance de son pays, le premier citoyen congolais prévoit de rencontrer en octobre prochain un échantillon national représentatif de jeunes entrepreneurs.
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Toutes les structures nationales ayant la promotion de l’entrepreneuriat seront autour de Félix Antoine Tshisekedi. Ce sont notamment le FOGEC (Fonds de Garantie de l’Entrepreneuriat au Congo), l’ ANADEC (Agence nationale de développement de l’entrepreneuriat congolais), l’APROCEM (Agence pour la promotion des classes moyennes congolaises) et l’ARSP (Agence de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé). Au cours de ces assises nationales, le Chef de l’État voudrait mieux comprendre comment ces structures soutiennent les jeunes dans la création et le développement de leurs entreprises.
Représentant plus de 90% des entreprises, les Petites et Moyennes Entreprises (PME) contribuent considérablement à la croissance économique. Malheureusement, la République Démocratique du Congo enregistre un faible taux de création d’entreprises (moins de 7 000 en 4 ans et 20% seulement de contribution au PIB) selon des statistiques du FOGEC et très peu de ces entreprises sont viables. Cela notamment à cause de l’impossibilité d’accéder au financement.