Les organisations de la société civile (OSC) du Lualaba se disent préoccupées par l’insécurité
généralisée dans la province. Une situation devenu un élément déclencheur de plusieurs
cas des vols à mains armées, des viols et violences faites à la femme. Selon RECONFORT et l’Association des femmes pour le développement communautaire (AFEDECO) , deux de huit organisations signataires du communiqué conjoint du lundi 26 février 2024 intitulé « Le Gouvernement provincial du Lualaba devrait agir à temps afin de sauver des vies », le déploiement des militaires et policiers dans la province est loin de répondre aux attentes des citoyens. La persistance de l’insécurité pousse ces derniers à se prendre en charge dans leurs quartiers, les alentours de Kolwezi ainsi que la Commune de Fungurume contre le banditisme urbain ; périurbain et même rurale.
Le viol, par 4 jeunes délinquants le 09 février dernier autour de 20 heures, d’une jeune femme de plus ou moins de 26 ans alors qu’elle revenait du quartier Latin vers son domicile à Kasulo est un cas parmi tant d’autres. Tout en condamnant fermement cet ignoble acte, ces organisations de promotion, protection et de défense des droits de l’homme se disent indignées et scandalisées de voir des jeunes gens s’en prendre à une femme tout exposant son corps au mépris public.
Kasulo, Joli-Site Cinquantenaire, Hewa Bora (au niveau du Pont Fatshi), l’avenue Ungungandu, pour ne citer que ces lieux, sont devenus des milieux d’insecurité exigeant les habitants de cette partie de Kolwezi à veiller pour faire face au banditisme.
Outre affecter les moyens efficaces à la disposition des services de sécurité pour traquer
tous les criminels qui créent l’insomnie dans les chefs des paisibles citoyens tout en
restaurant l’Etat de droit dans la province du Lualaba, les OSC signataires dudit communiqué ont recommandé à l’Exécutif provincial de prendre en charge les nouvelles unités de l’armée et certains policiers qui traversent de moment difficile.
Si le Ministre provincial de l’Intérieur a été appelé à instruire les services de sécurité de mener les enquêtes afin démanteler les bandes des criminels qui sèment la désolation dans la ville de Kolwezi, les organisations de la société civile ont sollicité du locataire de l’Hôtel de ville de Kolwezi de multiplier les efforts pour éradiquer le phénomène du banditisme dans cette juridiction, en restaurant l’Etat de droit.
Le Commissariat général du Gouvernement provincial en charge du Genre, Famille et
Enfant a été interpelé sur la prise en charge de la jeune femme victime du viol.
Après avoir lu ceci, j’ai trouvé que c’était très instructif. J’apprécie que vous ayez pris le temps et les efforts pour rédiger cet article. Encore une fois, je passe beaucoup de temps à lire et à commenter. Mais qu’importe, cela en valait la peine !